La durée de validation des ordonnances à 5 ans

Le 22 décembre dernier, les sénateurs ont votés les articles 5 bis et 6 du projet de loi afin de renforcer les droits, la protection et l’information des consommateurs. Une des nouvelles mesures dorénavant en cours est de porter à 5 ans l’autorisation faite aux opticiens d’adapter et renouveler les prescriptions médicales de verres correcteurs.

Selon Gérard Cornu, cette mesure a de bonnes chances de trouver une majorité à l’assemblée nationale car elle répond à « un problème crucial, qui est celui de la démographie médicale, en baisse, et de l’allongement des délais d’attente pour obtenir un rendez-vous chez les ophtalmologistes. » Après avoir proposé l’allongement de la durée des ordonnances à 3 ans, Gérard Cornu tente de trouver des solutions qui s’adaptent à la situation.

Concernant la réaction des ophtalmologistes, allant à l’encontre de la société, il estime avoir agis en tant que parlementaire et avoir fais ce qu’il lui semble bon pour la société. Il reste convaincu que les ophtalmologistes ont à gagner en se rendant plus disponibles pour les personnes qui posent réellement problème. De leur côté, les généralistes, pharmaciens et opticiens peuvent les soulager en matière de contrôle.

De leur côté, les ophtalmologistes refusent cet allongement de cinq ans de la durée de validité des ordonnances, estimant qu’il s’agit d’un non sens sur le plan sanitaire. Pour le docteur Jean-Bernard Rottier, président du Syndicat national des ophtalmologistes de France (SNOF), il s’agit « d’une mesure grave qui touche à la santé des Français. »

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